Nos Secteurs d'intervention
BTP
Nous aidons les professionnels de l’immobilier, de l’hôtellerie et de la construction à trouver le juste équilibre entre l’activité d’aujourd’hui et les impératifs de croissance de demain.
Une croissance annuelle de 26 %. C’est la tendance qu’a connue le secteur du BTP en Côte d’Ivoire entre 2012 et 2018, selon le baromètre du Groupement ivoirien du bâtiment et des travaux publics (GIBTP),
Métro d’Abidjan, réhabilitation du pont Félix-Houphouët-Boigny qui enjambe la lagune Ébrié, nouveaux terminaux portuaires, quartiers résidentiels et complexes hôteliers, aménagements routiers, construction de stades en vue de la CAN 2023…
Avec un taux d’accroissement annuel de 26 % enregistré entre 2012 et 2018 et un chiffre d’affaires qui a quadruplé au même moment, de 405 à près de 1 562 milliards de F CFA (2,38 milliards d’euros), le secteur du BTP (28 000 employés, dont 83 % dans de grandes entreprises) s’affiche comme l’un des plus dynamiques de Côte d’Ivoire, reflétant bien la façon dont le pays s’est relevé de sa période de crise.
Le BTP est d’ailleurs le troisième plus gros créateur d’emplois (10 % chaque année) du pays, derrière le commerce (31 %) et l’industrie manufacturière (15 %).
Et s’il fallait un seul exemple pour matérialiser cette tendance générale, ce serait le doublement de la demande en ciment au cours de la même période, qui est passée de 2 à 4 millions de tonnes, soit 500 000 t de plus par an.
• Un réseau routier bien développé, mais qu’il faut entretenir
• Un déficit de 400 000 à 600 000 logements
Dans le domaine de l’habitat, le déficit de logements est évalué entre 400 000 et 600 000 unités, et se creuse de 40 000 à 50 000 unités chaque année. La majorité de la demande concerne des logements économiques.
« La pénurie de logements sociaux économiques ayant entraîné une hausse de la construction résidentielle », (Dynamiques du secteur du BTP en Côte d’Ivoire).
Les promoteurs affrontent de nombreux obstacles : la sécurisation du foncier, la viabilisation des terrains (réalisation des adductions d’eau et des branchements électriques), qui alourdit les coûts de construction, et un système financier qui ne permet pas un accès aux crédits à long terme pour les classes moyennes.
• Des investissements désormais portés par le privé
« La filière du BTP, longtemps soutenue par des investissements publics, est maintenant surpassée par l’investissement privé », (Dynamiques du secteur du BTP en Côte d’Ivoire).
• Des investissements désormais portés par le privé
« La filière du BTP, longtemps soutenue par des investissements publics, est maintenant surpassée par l’investissement privé », (Dynamiques du secteur du BTP en Côte d’Ivoire).
De 14 % dans le cadre du Plan national de développement (PND) 2012-2015, la commande privée s’établit désormais sur la période du PND 2016-2020 à 56 % (la commande publique étant passée logiquement de 86 % à 44 %).
« L’introduction des contrats PPP dès 2012 a permis aux entreprises implantées en Côte d’Ivoire d’avoir accès aux marchés publics. » Mais, pour près des trois quarts des entreprises s, l’État se positionne toutefois comme le premier commanditaire de marchés.
• Une concurrence rude entre acteurs ivoiriens et étrangers
Jadis incontournables, les acteurs étrangers partagent de plus en plus le terrain avec des champions locaux.
« Les conditions d’accès aux marchés publics sont plus favorables aux grandes entreprises, qui disposent de cadres techniques et d’équipements spécifiés dans les critères de préqualification, et qui disposent également du capital nécessaire, ou bien ont accès au crédit bancaire, pour le cautionnement du marché. Même si l’on constate un nombre important d’intervenants dans le secteur, la plupart n’ont pas encore l’expérience et les compétences nécessaires pour se voir confier de grands chantiers », (Dynamiques du secteur du BTP en Côte d’Ivoire).
• Un fort risque de défaut de paiement
Pour 32 % des acteurs, la principale contrainte demeure le manque de financements, et ce qui en découle : difficulté à honorer les factures, manque de capacités financières pour exécuter le projet, réticence des établissements financiers. Ce qui entraîne le retard dans l’exécution des projets, la baisse du chiffre d’affaires et de la rentabilité, et « menace la survie des entreprises, chose beaucoup plus ressentie par les PME », indique le rapport.
• Des logements « en hauteur » pour pallier la rareté du foncier
Pour développer la filière et surmonter les difficultés liées à la rareté du foncier en ville.
Pour ce faire des techniques de construction modernes, comme la préfabrication serait utile, « qui pourraient faire ressortir une baisse des coûts d’environ 30 % et une réduction des délais de réalisation de 40 % à 50 % » (Dynamiques du secteur du BTP en Côte d’Ivoire).
Ce alors que « les intrants – matériaux, équipements – sont relativement chers en comparaison au marché sous-régional, et/ou présentent souvent une qualité médiocre voire défectueuse », ajoute le GIBTP.
Nous travaillons aux côtés d’entreprises de ce secteur pour les aider à tirer parti de l’innovation numérique et à adopter une approche plus souple et plus audacieuse pour évoluer sur ce marché en pleine mutation. Les équipes Bridge Audit & Advisory vous aident à simplifier vos opérations, à identifier et limiter les risques et à nouer des liens plus étroits avec les clients, pour un retour sur investissement plus rapide et de meilleures performances.